Retard de règles, nausées, douleurs aux seins... ces symptômes peuvent, il est vrai, être évocateurs d’une grossesse. Cependant, ils ne sont pas spécifiques et peuvent s’observer dans d’autres circonstances. Vous pensez être enceinte ? Le moyen le plus rapide de connaître la réponse est de faire un test de grossesse urinaire. Quand le faire ? Comment fonctionne-t-il et comment analyser les résultats ? Nos réponses dans cet article.
Le test de grossesse permet de déceler, dans les urines des femmes, la présence de béta-hCG (hormone chorionique gonadotrope humaine), l’hormone de grossesse. Celle-ci est sécrétée par les cellules qui formeront le placenta dès que l’œuf fécondé s’implante dans la muqueuse. Sa quantité double généralement tous les 2 ou 3 jours environ pendant le premier mois et demi de grossesse, mais une évolution plus lente est parfois observée.
Il existe différents tests urinaires avec des formats différents, tous accompagnés d’une notice d’utilisation :
Selon le modèle, leur prix peut varier entre 2 et 20€.
Tous fonctionnent sur le même principe et les résultats sont fiables à près de 99% quand ils sont utilisés correctement. Inutile donc de se ruiner ou de choisir un modèle trop compliqué !
Les tests de grossesse se trouvent en libre-service en pharmacie, et depuis 2014 dans les grandes surfaces. On peut également les acheter en ligne. Ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale (même en pharmacie), contrairement au test sanguin (à condition qu’il y ait une prescription médicale).
Même s’il n’est pas toujours facile d’attendre, les béta-hCG ne peuvent pas être détectées dans les urines moins de 8 et 10 jours après la fécondation. Il vaut donc mieux attendre le retard de règles avant de réaliser le test de grossesse, pour un résultat plus fiable.
Des tests urinaires précoces existent cependant et peuvent théoriquement détecter une grossesse 5 jours avant la date présumée de début des règles.
Idéalement, le test de grossesse urinaire est à faire sur les premières urines du matin, quand elles sont le plus concentrées en hormones.
Les tests de grossesse sont tous accompagnés d’une notice, à lire attentivement, car les conditions d’utilisation peuvent légèrement différer suivant les modèles. N’hésitez pas à demander conseil au pharmacien ou à un autre professionnel de santé. Le principe reste cependant le même pour tous et les modalités d‘usage sont simples. Il suffit de :
Si aucun résultat ne s’affiche, le test n’a pas été réalisé correctement, il faut en faire un autre.
Les résultats des tests sont fiables à 99% s’ils sont utilisés correctement et à partir du moment où l’hormone de grossesse est détectable dans l’urine, c’est à dire d’un taux minimum de 25 UI/mL (dès le 1er jour de retard de règles en cas de cycle menstruel régulier). Les tests urinaires précoces permettent de la détecter à un taux plus faible.
En cas de test positif : Vous pouvez éventuellement confirmer le résultat avec un test sanguin en laboratoire, mais cela n’est pas obligatoire.
En cas de test négatif : cela ne signifie pas forcément une absence de grossesse. Il se peut que vous ayez fait le test trop tôt et que l’hormone ne soit pas encore détectable. En cas de doute, notamment en l’absence de règles, n’hésitez pas à refaire le test quelques jours plus tard.
Vous souhaitez avoir un bébé et n'êtes pas enceinte cette fois ? Et si vous calculiez votre date d'ovulation et la phase la plus propice à la fécondation grâce à votre courbe de température ?
Les faux positifs, c’est-à-dire lorsque le test affiche un résultat positif alors qu’il n’y a pas de grossesse, bien que très rares, peuvent survenir dans les cas suivants :
En cas de faux négatif, le résultat affiché est « négatif » alors qu’il y a bien une grossesse. Les faux négatifs sont plus fréquents et peuvent arriver si :
Même si elle n’est pas obligatoire, la prise de sang peut permettre de confirmer la grossesse et/ou de déceler une grossesse précoce, car les résultats sont significatifs plus tôt. Il faut cependant de préférence attendre au moins 14 jours après le rapport sexuel pouvant être à l’origine de la grossesse, car l’hormone n’est détectable que 9 à 10 jours après la fécondation.
Elle se fait en laboratoire. S’il y a une prescription médicale, elle est alors remboursée par la sécurité sociale. Si vous n’avez pas d'ordonnance de votre médecin, il est tout de même possible de demander à ce que l’on vous fasse une prise de sang mais elle ne sera pas remboursée.
Les résultats, disponibles dans les 24h après la prise de sang permettent :
En cas de grossesse avérée, il faudra pendre rendez-vous avec un professionnel de santé (gynécologue, sage-femme ou médecin généraliste s’il a l’habitude de suivre les grossesses) qui vous vous indiquera les démarches à effectuer pour le suivi de la grossesse. Il n’y a cependant pas d’urgence, la déclaration de la grossesse ne sera pas réalisée avant l’échographie de datation que l’on ne réalise que vers 9 semaines d’aménorrhée (d’absence de règles)
Vous pouvez la calculer une fois que la grossesse est avérée. Une grossesse normale chez la femme dure 9 mois, soit 41 semaines d’aménorrhée.
La date présumée d’accouchement (DPA) peut être calculée de 2 manières :
Par exemple, si le 1er jour des dernières règles est le 10 janvier, la date de conception a lieu environ 14 jours après, soit le 24 janvier. La date prévue d’accouchement sera alors 9 mois après, le 24 octobre. Bien entendu, l’accouchement peut avoir lieu avant ou quelques jours après cette date !
Vous pouvez aussi, plus simplement, utiliser notre calculateur en ligne ! Mais le terme précis sera déterminé lors de l’échographie de datation.
Le Laboratoire Gallia encourage l'allaitement maternel au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant en accord avec les recommandations de l'OMS. En effet le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés. Par ailleurs, la réglementation interdit aux industriels de l'alimentation infantile de communiquer sur leurs laits pour nourrisson (0-6 mois). Consultez votre médecin.
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