Utilisés pour accélérer la sortie du bébé, la ventouse obstétricale, les forceps et les spatules ne sont utilisables que si le col utérin est à dilatation complète et que le bébé a commencé à s’engager dans le bassin.
C'est la proportion de recours aux instruments d’extraction lors des accouchements en France
(source ENP 2016)
Les instruments d’aide à l’extraction sont utilisés principalement dans 2 situations :
Chaque instrument a ses propres spécificités. Mais le choix d’un ou l’autre des instruments dépend avant tout du praticien qui a plus l’habitude d’utiliser l’un ou l’autre. Quel que soit l’instrument utilisé, la maman devra rester active et pousser en même temps que l’obstétricien aide le bébé à sortir.
La ventouse obstétricale est le plus utilisé des instruments d’expulsion puisqu'il représente 50% des accouchements par instruments.
Il existe différents types de ventouses, certaines sont indépendantes (c’est la poignée qui permet de faire le vide) et d’autres reliées à une pompe qui crée l’aspiration.
La ventouse est appliquée sur l’arrière du crâne du bébé. Elle sert à orienter et accentuer la flexion de la tête, diminuant ainsi son diamètre ce qui facilite la sortie. La ventouse permet aussi de retenir la tête pour qu’elle ne remonte pas entre les poussées.
Les forceps représentent 27,5 % des extractions instrumentales.
Il existe de nombreux types de forceps, mais ils sont toujours composés de 2 cuillères creuses reliées entre elles.
Le forceps permet de guider le bébé vers la sortie par des tractions régulières et modérées.
Enfin, la spatule réprésente 22,5 % des extractions instrumentales.
L’utilisation des spatules se rapproche de celle des forceps, mais les cuillères sont pleines et indépendantes l’une de l’autre. Cela permet également d’écarter le vagin pour faire de la place tout en protégeant la tête du bébé. C’est pourquoi elles sont parfois préférées dans les accouchements prématurés.
Il existe des risques pour la maman et pour le bébé.
Le principal risque est celui d’une déchirure du périnée et de lésions au niveau vaginal. Ceci est surtout vrai avec les forceps et les spatules. C’est pourquoi le recours à l’épisiotomie est plus fréquent (sans être systématique) lors de ces extractions instrumentales pour prévenir les lésions obstétricales du sphincter anal (LOSA).
Avec la ventouse, le bébé présentera un petit hématome sur le crâne au niveau de la pose de la ventouse (bosse séro-sanguine), qui disparaitra quelques temps après la naissance.
Avec les forceps et les spatules, le bébé pourra présenter de petits hématomes ou des rougeurs sur les joues ou les tempes. Ils disparaissent rapidement en quelques jours et ne laissent aucune séquelle.
Dans tous les cas, si ces hématomes semblent douloureux, il sera possible de lui administrer des antalgiques. Dans certaines maternités, ils sont donnés en systématique après une extraction instrumentale.
Pour assouplir le périnée et ainsi réduire le risque de déchirure et de nécessité d’une épisiotomie, il est conseillé aux mamans de masser leur périnée durant le dernier mois avant l’accouchement. En effet, ce n'est qu'à partir du 8ème mois (au-delà de 33-34 SA) que vous pouvez envisager de faire des massages du périnée.
Le Laboratoire Gallia encourage l'allaitement maternel au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant en accord avec les recommandations de l'OMS. En effet le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés. Par ailleurs, la réglementation interdit aux industriels de l'alimentation infantile de communiquer sur leurs laits pour nourrisson (0-6 mois). Consultez votre médecin.
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