Vous avez allaité votre bébé jusqu’à présent, félicitations ! Vous lui avez donné le meilleur, grâce à votre lait maternel. Vous vous posez maintenant la question du sevrage ou avez déjà pris la décision d’arrêter d’allaiter ? Vous trouverez dans cet article de nombreux conseils pour passer cette étape clé de la vie de parents, en douceur, pour votre bébé comme pour vous.
Il n’y a aucune règle ni âge idéal pour sevrer son bébé.
Il est cependant recommandé d’allaiter le plus longtemps possible car l’allaitement offre de nombreux bienfaits pour le bébé et la maman qui allaite. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande ainsi l'allaitement au sein exclusif jusqu'à l'âge de 6 mois, et mixte, avec d'autres aliments que du lait maternel, jusqu'à 2 ans, voire au-delà.
Cependant ces durées indiquées restent des recommandations. En effet, la décision d’arrêter l’allaitement vous appartient complètement et c’est à vous de déterminer quand le “bon” moment semble se présenter, en vous basant sur vos contraintes, vos besoins et ceux de votre bébé.
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Quelle que soit la durée de l’allaitement, qu’il s’agisse d’un allaitement court ou long, il est important que la décision de son arrêt vienne de la maman qui allaite et soit prise en toute connaissance de cause.
Vous hésitez à arrêter d’allaiter ? Posez-vous les questions suivantes : quelles sont les raisons qui vous poussent à sevrer votre bébé ? Quels sont, pour vous et votre bébé, les avantages et inconvénients de cette décision ? Y a-t-il des aspects qui vous gênent dans ce choix ? Pouvez-vous modifier certaines choses (organisation, accompagnement) vous permettant de continuer l’allaitement ?
Vous vous sentez contrainte de sevrer votre bébé, à cause de la reprise du travail, de l’entrée à la crèche, ou de la prise de médicaments, par exemple ? Sachez que, la plupart du temps et dans de nombreuses situations, il est tout à fait possible de continuer l’allaitement. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’une conseillère en lactation ou de votre sage-femme qui vous aideront à poursuivre sereinement votre allaitement.
Vous sentez que le moment est venu d’arrêter d’allaiter et êtes sûre de votre décision ? Faites-vous confiance, vous seule savez ce qui est meilleur pour vous et votre bébé. Même s’il vous paraît tout petit, n’hésitez pas à lui expliquer ce changement pour que vous l’abordiez sereinement tous les deux. Le rassurer ne pourra que favoriser la mise en place de son sevrage.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les durées d’allaitement sont très variables d’un pays à l’autre, d’une culture à l’autre, et bien sûr… d’une femme à l’autre !
Ainsi, en France, 34% des femmes allaitent exclusivement leur bébé à 2 mois[1] alors que dans les pays scandinaves, où le congé maternité est bien plus long, 98% des femmes allaitent leur bébé plusieurs mois[2].
La reprise du travail n’est pas nécessairement synonyme de sevrage. En effet, en France, la loi permet aux femmes qui viennent d’accoucher de prendre une heure répartie en 2 fois sur la journée, pour allaiter ou plus généralement tirer leur lait, et ce, pendant la première année de leur bébé. De plus, selon la taille de l’entreprise, un local dédié à l’allaitement doit être proposé par votre employeur pour vous assurer de l’intimité.
N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre entreprise (ou à informer votre employeur s’il ne connaît pas cette loi).
Certains bébés refusent subitement le sein et font, ce qu’on appelle communément une « grève de la tétée ». Ces épisodes peuvent survenir à différents moments pendant l’allaitement. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce refus, et peuvent arriver lors de :
Pour aider votre enfant à reprendre le sein, sans le forcer ni l’affamer, vous pouvez essayer de :
S’il est vrai que l’allaitement peut, sous certaines conditions, retarder le retour de l’ovulation et donc la fertilité, il n’est pas rare qu’une femme tombe à nouveau enceinte alors qu’elle allaite. En cas de désir de nouvelle grossesse combiné avec le souhait d’allaiter, renseignez-vous auprès d’un professionnel de santé.
La prise de médicament ou une intervention chirurgicale n’impose pas non plus obligatoirement un sevrage définitif. Vous serez parfois amenée à jeter durant quelques jours le lait que vous aurez tiré (pour maintenir la lactation) mais le fait d’avoir entretenu la lactation vous permettra de reprendre votre allaitement par la suite. Dans la mesure du possible, anticipez et renseignez-vous bien auprès de votre sage-femme ou de votre médecin sur la réelle nécessité de ne pas allaiter votre bébé durant cette période. Peu de médicaments interdisent vraiment l’allaitement.
Si vous venez de débuter le sevrage et que vous regrettez votre décision, il est peut-être possible de revenir en arrière. Il faudra simplement remettre votre bébé au sein très régulièrement pour relancer la production de lait. Si le sevrage est bien avancé, vous pouvez demander conseil à un.e spécialiste en allaitement et lactation pour voir si cela est envisageable et comment reprendre l’allaitement.
Une fois la décision du sevrage prise, et dans la mesure du possible, il est important d’inscrire le sevrage dans la durée. Plus la transition vers le biberon est lente, plus elle sera sereine pour votre bébé comme pour vous.
À l’inverse, un arrêt brutal de l’allaitement, s’il n’est pas impératif pour des raisons médicales, pourrait dérouter votre tout-petit, pas encore tout à fait prêt, et provoquer pour vous de pénibles phénomènes d’engorgement.
Pour préparer cette étape, vous pouvez tirer votre lait (pour celles qui n’ont jamais donné de biberons de lait maternel avant) et le donner au biberon. Cela permettra au bébé de s’habituer à la tétine seule, puis au changement de goût du lait.
L’idéal est de prévoir entre 3 et 4 semaines pour un sevrage complet, progressif et en douceur.
Pour vous habituer (vous et votre bébé) à ces changements, il est conseillé de supprimer progressivement les tétées, en commençant par les moins abondantes. Exemple d’ordre de tétées à supprimer :
Le rythme de suppression des tétées dépendra du temps que vous avez pour sevrer votre bébé, et du nombre de tétées quotidiennes. Idéalement, laissez 1 semaine entre chaque arrêt de tétée. Si cela n’est pas possible, dès que vos seins s’assouplissent et sont moins tendus (2/3 jours après l’arrêt de la tétée précédente), vous pouvez supprimer une nouvelle tétée (et ainsi de suite).
Bien entendu, si vous avez opté pour un sevrage partiel, vous pouvez continuer à donner le sein le matin et le soir pendant longtemps si la situation vous convient.
En cas de baisse de lactation, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’une consultante en lactation ou de votre sage-femme, pour voir comment maintenir les tétées que vous souhaitez conserver
JE RETIENS !
Jusqu’à 3 ans, le lait (lait maternel ou préparation infantile en cas de sevrage total) reste le pilier de l’alimentation du tout-petit. Selon l’âge de votre bébé, les quantités quotidiennes recommandées varient entre 500 ml et 800 ml.
L’arrêt de l’allaitement rime parfois avec douleurs, seins tendus et écoulement de lait. Pour limiter au maximum ces engorgements dans les seins, vous pouvez suivre ces conseils :
Si votre bébé refuse le biberon, vous pouvez essayer de :
Si vous rencontrez des difficultés avant ou pendant le sevrage, vous pouvez vous faire aider par différent.es professionnel.les de santé, qui pourront vous prodiguer de nombreux conseils. N’hésitez pas à solliciter :
Le Laboratoire Gallia encourage l'allaitement maternel au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant en accord avec les recommandations de l'OMS. En effet le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés. Par ailleurs, la réglementation interdit aux industriels de l'alimentation infantile de communiquer sur leurs laits pour nourrisson (0-6 mois). Consultez votre médecin.
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