Santé mentale 10 minutes

FAQ Baby Blues & Dépression Post-Partum

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FAQ - Le baby blues, la dépression post-partum et la psychose puerpérale : ce qu’il faut savoir

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Comment le définir ?

Le baby blues ou « post-partum blues » ou encore « blues du troisième jour » est un changement d’humeur de la mère qui se traduit par de la fatigue, de l’anxiété, une irritabilité inhabituelle, une grande tristesse et un sentiment de lassitude et/ou d’abattement pouvant entrainer des larmes de découragement. Ce trouble qui ne dure généralement pas, survient habituellement dans les 3 à 10 jours suivant l’accouchement et concerne 50 à 80% des mères. Les causes de cet état sont à la fois physiques (changements hormonaux) et psychologiques (stress, adaptation au nouveau rythme de vie et au nouveau statut de mère, impression de vide après la grossesse…).

Combien de temps peut-il durer ?

Cet épisode transitoire dure généralement de quelques heures à quelques jours. Il apparait dans les 3 à 10 jours après la naissance avec un pic de fréquence les 3ème et 5ème jours.

Comment faciliter cette période ?

Même si le baby blues est un état difficile, les sautes d’humeur, la tristesse et la fatigue qui en découlent sont des sentiments « normaux » et concernent de 50 à 80% des jeunes femmes après la grossesse.

Il convient donc de patienter sans s’alarmer. Ces signes devraient disparaitre en quelques jours.

Ne pas hésiter à en parler à votre entourage, notamment à votre partenaire (qui peut être d’une grande aide, ne serait-ce qu’en vous entourant de ses bras et son affection) ou aux professionnels de santé, et ce, avant même l’accouchement. Ils pourront vous donner des conseils pratiques pour vous aider à traverser cette phase.

Comment le surmonter ?

Le baby blues est un état bénin, de durée brève allant de quelques heures à quelques jours qui ne nécessite en général que de la patience, un accompagnement et un soutien de l’entourage.

Cette période, aussi difficile qu’elle soit, est une étape qui va structurer la relation d’attachement de la mère à son bébé. Pour la surmonter, et si vous en avez la possibilité, essayez de maintenir un lien physique quasi constant avec votre tout-petit : peau à peau, portage, allaitement maternel.

Et surtout n’hésitez pas à parler de votre état aux professionnels de santé qui vous entourent. Ils sauront vous accompagner et vous rassurer.

Comment la définir ?

Contrairement au baby blues qui est un épisode bénin, fréquent et transitoire qui ne doit pas inquiéter outre mesure, la dépression post-partum (ou dépression postnatale) se caractérise par son intensité et/ou sa durée. Cet état est la complication la plus fréquente après l’accouchement puisqu’il touche, d’après la dernière enquête périnatale menée par l’INSERM en 2021, 16,7% des mères.[1]

Elle apparait dans les 4 à 6 semaines suivant la naissance de l’enfant, parfois jusqu’à un an après.

Elle se caractérise par l’apparition des signes suivants :

  • Troubles du sommeil
  • Anxiété
  • Tristesse extrême
  • Humeur altérée
  • Fatigue
  • Inquiétudes centrées sur le bébé
  • Baisse de la confiance en soi

Qu’est ce qui la distingue d’une dépression classique ?

La dépression post-partum se distingue d’une dépression classique par le fait que le nouveau-né est au centre des préoccupations de la maman. En effet, dans le cas d’une dépression postnatale, les signes les plus évocateurs ne sont pas la tristesse ou la perte d’intérêt, mais plutôt l’anxiété, une inquiétude vis-à-vis de la santé de son tout-petit, une difficulté à maintenir une relation avec lui, une irritabilité, voire une agressivité envers ses proches.

S’ajoute à cela une importante impression de culpabilité et de honte puisque la mère ne ressent ni plaisir, ni joie, alors même qu’elle « devrait » être heureuse. Enfin, elle peut se sentir incompétente et perdre toute confiance en sa capacité à s’occuper de son bébé et à répondre à ses besoins (même si elle est parfois dans la fusion avec lui).

Quand apparaît-elle ?

Elle apparait généralement dans les 4 à 6 semaines après l’accouchement avec un pic de fréquence aux 6 semaines de l’enfant puis à 6 mois (reprise du travail, fin de l’allaitement, accumulation du manque de sommeil). Le risque diminue ensuite au fil des semaines, même si les personnes les plus vulnérables doivent rester vigilantes et avoir une surveillance adaptée.

Combien de temps dure-t-elle ?

Une dépression postnatale peut durer de quelques jours à plusieurs mois, voire années si celle-ci n’est pas traitée. Ainsi, 50% des femmes ayant fait une dépression post-partum dans les 3 mois après leur accouchement, connaissent des épisodes récurrents pendant les 12 premiers mois après la naissance et 40% durant les 24 premiers mois. D’où l’importance de se faire aider le plus rapidement possible pour avoir une prise en charge adaptée.

Quelle est la différence ?

Si les signes peuvent être communs (tristesse, angoisse, changement d’humeur, irritabilité), c’est leur durée et leur intensité qui différencient la dépression post-partum du baby blues.

Ainsi, le baby blues est un épisode très précoce dans la première semaine, fréquent, transitoire et généralement bénin. La dépression postnatale est un état plus tardif, qui apparait plusieurs semaines après la naissance, qui dure plus longtemps et dont la gravité des symptômes est plus importante.

Un baby blues peut-il se transformer en dépression post-partum ?

Si le baby blues s’installe sur de longues semaines et que les symptômes s’aggravent, le diagnostic de dépression devra être porté.

Quels sont ces facteurs ?

Selon un sondage réalisé en 2021 par Opinion Way pour Qare[2].les jeunes mères de moins de 30 ans et les primipares (celles qui accouchent de leur 1er enfant) seraient plus à risque. Néanmoins, toutes les mères peuvent être touchées.

Les facteurs de risque sont les suivants :

  • Des antécédents personnels ou familiaux de troubles de l’humeur, d’épisodes d’anxiété ou de dépression
  • Des antécédents de fausse-couche, d’accouchement prématuré, d’IVG ou de deuil périnatal
  • Les situations de PMA (avec ou sans don de gamètes)
  • Un manque de soutien social, conjugal ou familial
  • Des événements de vie ou des chocs émotionnels importants pendant la grossesse ou durant les premières semaines de vie du bébé
  • Une situation familiale « fragilisante » (autres enfants en bas âge, séparation avec le co-parent, parent solo …)
  • Un accouchement difficile, des violences obstétricales, une césarienne
  • Le transfert du bébé en néonatologie à la maternité pour pathologie /une séparation mère-bébé
  • Une grossesse multiple
  • Le manque de sommeil
  • L’isolement lors du retour à la maison
  • Un bébé particulièrement en demande

La dépression pendant la grossesse est-elle un facteur de risque ?

La dépression pendant la grossesse est effectivement un facteur de risque. Un accompagnement précoce, dès la grossesse, peut permettre d’éviter une dépression dans les semaines ou mois suivant la naissance.

Comment se manifeste-t-elle ?

Les symptômes de la dépression qui doivent alerter : 

  • Troubles du sommeil
  • Anxiété
  • Tristesse extrême
  • Humeur altérée
  • Fatigue
  • Inquiétudes centrées sur le bébé
  • Sentiment d’incompétence
  • Difficultés à organiser ses tâches
  • Stress permanent
  • Pleurs
  • Idées noires
  • Envie de faire mal au bébé ou de se faire mal à soi

Si ces signes perdurent ou sont particulièrement intenses, il est indispensable de se rapprocher au plus vite d’un professionnel de santé.

Comment savoir si je fais une dépression post-partum ?

Si vous vous sentez triste, fatiguée ou démunie.

Si vous avez l’impression de ne pas savoir répondre aux besoins de votre bébé et vous n’avez pas confiance en votre capacité à être parent.

Si vous êtes irritée, énervée, voire agressive envers vos proches ou votre bébé (ne serait-ce que mentalement). Si vous vous sentez très anxieuse, perdez le sommeil ou pleurez sans raison : il peut s’agir d’une dépression post-partum.

Quoi qu’il en soit, ne restez pas seule et parlez-en à votre conjoint.e, entourage et surtout à un professionnel de santé qui saura vous aiguiller ou vous proposer un accompagnement adapté (dont éventuellement un traitement médicamenteux). L’expertise d’un médecin, d’un psychiatre ou d’un psychologue est indispensable au repérage d’une dépression post-partum.

Sur le site des 1000 jours, un test est proposé pour évaluer son bien-être émotionnel en quelques minutes. N’hésitez pas à le faire :  nos1000jours-blues-epds-widget.fabrique.social.gouv.fr

Est-elle nocive pour mon enfant ?

La dépression postnatale peut mettre à mal les premiers liens d’attachement mère-enfant et empêcher les interactions précoces. En effet, les mamans souffrant de ce trouble peuvent avoir plus de mal à comprendre les pleurs de leurs bébés et à apporter une réponse adaptée à leurs besoins.

De plus, elles risquent d’avoir moins d’interactions visuelles, corporelles, de sourires et de passer moins de temps partagé avec leur bébé (dans les jeux, les apprentissages...) ce qui peut impacter le développement psycho-affectif de celui-ci.

Au sein de ce climat interactionnel pathologique, la construction de l’enfant sera plus difficile. Son développement physique et psychomoteur pourront être impactés.

C’est pourquoi il est très important que la maman concernée par ce trouble puisse en parler rapidement à un professionnel de santé pour mettre en place un accompagnement adapté, pour son bien-être mais aussi celui de son enfant.

Comment préserver les liens mère, enfant et couple ?

Les liens « mère-enfant » et « parent-couple » peuvent être mis à mal lors d’un épisode dépressif. La relation sera d’autant mieux préservée que la maman sera traitée.

En cas de dépression post-partum il est important de communiquer avec son partenaire et de partager ses ressentis, émotions et états d’âme, dans une relation de confiance et de bienveillance.

Idéalement, le partenaire doit être un soutien et un relais pendant cette période mais il peut lui-même se faire accompagner par un professionnel s’il se sent en difficulté.

Lors de cet épisode, si la maman s’en sent capable, privilégier un contact physique (portage, allaitement maternel, peau à peau) permettra de garder le contact avec le bébé. Mais, il se peut qu’elle rencontre des difficultés à répondre aux besoins de son tout-petit de manière adaptée et à avoir des interactions avec lui (sourires, câlins). Dans ce cas, il ne faut pas culpabiliser et il faut passer le relais. Le lien d’attachement avec la maman se construira plus tard, une fois que celle-ci ira mieux. En attendant, le bébé pourra trouver la sécurité physique et psychique dont il a besoin auprès de son deuxième parent, d’un grand-parent, ou tout autre adulte familier. Enfin, si un accompagnement dans une unité mère-bébé est nécessaire, les services de soins dédiés à la dépression du post-partum accompagnent généralement la mère avec son enfant afin maintenir le lien.

Traitement et prise en charge, aide médicale : vers qui s’orienter ?

En cas de dépression post-partum, il est indispensable de se faire accompagner par un professionnel de santé, qui pourra établir le diagnostic de dépression puis proposer un accompagnement adapté par un psychologue ou un psychiatre. Dans certains cas, un traitement médicamenteux et/ou une hospitalisation dans une unité mère-enfant seront nécessaires.

Laboratoire Gallia à votre écoute

Laboratoire Gallia & Vous est présent pour vous accompagner dans vos questionnements. Notre équipe d'experts est à votre écoute 24h/24 et 7j/7 pour vous répondre via le moyen de communication qui vous convient le mieux (téléphone, mail, chat en direct et service pour sourds et malentendants). Contactez-nous ici.

Laboratoire Gallia & Vous propose également des rendez-vous gratuits avec des professionels (sage-femme, infirmière-puéricultrice ou psychologue) qui vous contactent selon vos disponibilités. Connectez-vous sur Mon Suivi et prenez rendez-vous ici.

À qui demander de l’aide ?

Même si l’entourage et les proches peuvent être un soutien important, il est primordial de se rapprocher d’un professionnel de santé qui pourra faire un diagnostic et orienter vers un psychologue ou psychiatre, pour un accompagnement adéquat. Il existe dans toutes les maternités des professionnels dédiés et dans tous les CHU des services de psychiatrie périnatale.

Comment demander de l’aide à ses proches ?

Les mamans souffrant de dépression post-partum n’osent parfois pas demander de l’aide à leur entourage car elles culpabilisent d’avoir des difficultés avec leur bébé et ont honte de ressentir de tels sentiments (irritabilité, anxiété, tristesse…), alors mêmes qu’elles « devraient » être heureuses.

Il faut absolument que ces femmes osent dire à leurs proches quand ça ne va pas et demander un relais si besoin, pour leur bien-être bien sûr, mais aussi celui de leur bébé.

À ce soutien de l’entourage doit s’ajouter un accompagnement par un professionnel de santé (médecin généraliste, psychologue, psychiatre…).

Il est primordial d’être particulièrement attentifs en cas de facteurs de risque : signes dépressifs, chocs émotionnels pendant la grossesse, santé mentale fragilisée, situation familiale délicate (séparation ou rupture)... Un suivi adapté et précoce permet ainsi de diminuer les risques.

Ne pas hésiter à se faire accompagner par un professionnel de santé, dès la conception de l’enfant ou durant la grossesse. Ainsi, l’entretien prénatal et les séances de préparation à l’accouchement avec des professionnels de santé sont très utiles pour évoquer ses peurs, angoisses et/ou aborder toute question concernant l’allaitement, les pleurs de bébé, son rythme de sommeil

Après la naissance, il est nécessaire que la mère suive le rythme de son bébé et s’accorde des siestes la journée. En effet, le manque de sommeil est une cause importante de dépression. Or, tous les bébés se réveillent la nuit donc il est important que les mères dorment durant le jour quand leur bébé dort. Depuis juillet 2022, un entretien précoce post-natal est obligatoire entre la 4e et 8e semaine qui suit l’accouchement . Effectué par un médecin ou une sage-femme, il permet de « repérer les premiers signes de dépression post-partum ou les facteurs de risque » [3].

Quelles sont les causes de la dépression post-natale chez les pères ?

La dépression post-partum peut aussi toucher les pères, qu’ils se soient ou non très impliqués dans la grossesse et la naissance de leur enfant. Ainsi, d’après un sondage publié en 2021 et réalisé par Opinion Way pour Qare[2], 18% des pères (et 30% des mères) auraient connu un épisode dépressif après la naissance.

Les causes peuvent être diverses mais cet état peut s’expliquer par un chamboulement psychique suite à leur nouveau statut de père, à la prise en compte de la responsabilité de parent. Le principal facteur de risque est la dépression post-partum maternelle. D’autres éléments peuvent entrer en compte comme le stress, une situation professionnelle fragile, un manque de soutien familial, des difficultés dans le couple.. Elle apparait généralement plus tardivement que chez les mères et sa fréquence est croissante les 12 premiers mois suivant la naissance de bébé.

Même s’il n’y pas d’étude poussée en cas de famille homoparentale, le risque dépressif existe chez le partenaire (père ou non) et celui-ci doit être pris en compte au même état, que celui du père.

Quels sont les symptômes chez le co-parent ?

Les pères ou co-parents souffrant de dépression postnatale peuvent avoir les symptômes suivants :

  • Altération du sommeil de l’appétit
  • Perte de poids
  • Diminution de la libido
  • Irritabilité et agressivité
  • Grande fatigue

Comment venir en aide au co-parent durant cet épisode ?

Comme pour la maman, le co-parent a besoin du soutien de ses proches et d’un relais de la part de l’entourage. Un accompagnement par un professionnel de santé est aussi nécessaire. Ce suivi pourra s’accompagner d’un traitement médicamenteux voire d’une hospitalisation.

Quel soutien lui apporter ?

Une personne souffrant de dépression post-partum est particulièrement vulnérable car, en plus de son état, elle éprouve un fort sentiment de honte et de culpabilité. Il est donc important de la rassurer en lui rappelant qu’il s’agit d’un phénomène fréquent et que les sentiments éprouvés sont légitimes, tant les chamboulements physiques et psychiques sont importants. En France, plus de 16% des mères présentent une dépression post-partum dans les 2 mois suivant la naissance de leur enfant|2].

D’ailleurs, la parole est en train de se libérer sur le sujet. Témoignages de personnalités (exemple : Laure Manaudou dans une interview BRUT le 11 octobre 2022), ouvrages-témoignages, réseaux sociaux (avec #MonPostPartum en 2021), podcasts, reportages sur le sujet affluent pour briser enfin le silence de cette maladie mal diagnostiquée et longtemps jugée « honteuse ».

La maman déprimée a besoin d’aide. On peut lui apporter son soutien, à la fois moral (écoute, conseils...) et physique (aide aux courses, au ménage, garde d’enfants...) et lui proposer de prendre le relais de temps à autre pour lui accorder des temps de pause.

Comment la convaincre de se soigner ?

Certaines personnes souffrant de dépression post-partum ne veulent pas « avouer » leur état. Pour les convaincre de se soigner, il faut qu’elles prennent conscience que c’est une maladie qui peut être grave puisque le suicide maternel est la 2ème cause de mortalité (13,4 %) chez les femmes avec un enfant en bas âge[4].

Mettre en avant, avec bienveillance et empathie, que prendre soin d’elle est nécessaire au bien-être de leur enfant et de leur famille. Qu’en pensant à elle, elle prend soin d’eux..

Enfin, les rassurer quant à la marche à suivre : la guérison n’est pas forcément longue, quelques entretiens avec un professionnel spécialisé dans la périnatalité sont parfois suffisants.

Comment la définir ?

La psychose puerpérale, bien plus rare que la dépression post-partum, concerne 1 à 2 naissances sur 1 000. Les symptômes sont beaucoup plus graves : insomnie, agitation, excitation, logorrhée, instabilité, confusion, angoisse, troubles de l’humeur (variation entre la dépression et l’excitation en peu de temps) et « bizarreries comportementales ». Ce qui doit absolument alerter l’entourage est la déconnexion de la personne à la réalité, son incohérence, son exubérance, son « délire ».

Cette maladie apparait généralement 2 à 3 semaines après l’accouchement (mais parfois plus tôt dans les 7 premiers jours), et de façon brutale.

Dans ces cas, un suivi adapté en psychiatrie est indispensable pour protéger la maman et son enfant.

La psychose puerpérale est une maladie psychiatrique très grave et dangereuse pour la mère (suicide) et pour le bébé (infanticide) qui, doit être repérée très vite par l’entourage pour être traitée au plus tôt et protéger les mères et les bébés.

Quels sont les facteurs prédisposants ?

Les facteurs prédisposants sont des antécédents personnels ou familiaux d’épisodes de bipolarité ou de troubles émotionnels très intenses. L’environnement (événements de vie, troubles du sommeil importants…) peut également en être la cause. Mais la psychose puerpérale peut aussi survenir sans facteur de risque. Il s’agit alors d’une décompensation d’une structure psychopathologique à l’occasion de la grossesse.

Comment la traiter ?

Vu la sévérité des troubles et des risques pour la maman et son enfant, la prise en charge doit être immédiate. Un traitement très urgent et adapté peut rapidement soigner la patiente même s’il existe des risques importants de récidive. Une hospitalisation s’impose et souvent une séparation mère-enfant.

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Pour aller plus loin

Livres Ceci est notre post-partum, Illana Weizman (Marabout, janvier 2021). Le mois d'or, Céline Chadelat et Marie Mahé-Poulin (Marabout, février 2021). La vie rêvée du post-partum, Anna Roy (Larousse, avril 2021). 

BD La Remplaçante, Sophie Adriansen (First, 2021). 

Podcasts La Matrescence, Bliss stories, Le quatrième trimestre (podcast et magazine). 

Application 1000 premiers jours, et l'outil de dépistage en ligne.

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Sources

[1] https://enp.inserm.fr/wp-content/uploads/2022/10/rapport-2022-v5.pdf

[2] Sondage réalisé du 12 au 26 août 2021 par Opinion Way France pour Qare, sur un échantillon de 302 mamans d’enfants âgés de - 2 ans représentatives de la population française et de 124 papas représentatifs de la population française

[3] https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F963

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/les-maladies-cardiovasculaires-et-les-suicides-premieres-causes-de-deces-maternels-en-france-en-2013-2015

 

AVIS IMPORTANT

Le Laboratoire Gallia encourage l'allaitement maternel au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant en accord avec les recommandations de l'OMS. En effet le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés. Par ailleurs, la réglementation interdit aux industriels de l'alimentation infantile de communiquer sur leurs laits pour nourrisson (0-6 mois). Consultez votre médecin.

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